CFF - 6099 - Lundi 24 février 2020
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«En premier lieu, j’étais curieux sans savoir à quoi m’attendre. En sortant de la prison j’ai été agréablement surpris. Ces gens m’ont étonné dans leur calme et le fait qu’ils ont presque tous échangé avec nous. »
Gabriel
CFF-6099 - Lundi 24 février 2020
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«Avant la visite : je croyais qu’en arrivant en prison, j’aurai vu des gens menottés, avec des costumes orange comme dans les films, agressifs. Après la visite : j’ai été choqué de voir que ma vision de la prison était fausse. de voir qu’il y avait des campus et que les détenus étaient habillés comme de gens normaux, comme nous dans la vie de tout les jours, je me suis dit non mais waw , ca m’a détendu. J’ai été impressionné par leur capacité à se comporter comme de vrais personnes et non pas comme des détenus parce que je les voyais pas comme des détenus. Ils ont été très gentils et très réceptifs, ca ma touché d’écouter leur histoire parce que ca m’a permis de mieux les apprécier.»
Adeline
CFF- 6099 - Lundi 24 février 2020
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«Avant notre arrivée, j’étais quand même très confortable avec moi-même, car je travaille en milieu carcéral, mais juvénile. Donc, j’avais déjà vu le deuxième côté de la médaille, c’est-à-dire faire des interventions physiques dans un cadre légale. Après notre bénévolat, vis-à-vis mon expérience, j’étais sensiblement très content. En fait, j’ai super apprécié mon expérience avec les détenus du CFF-6099; même s’ils sont en effet des « prisonniers », ils montrent une intelligence hors-du-commun. En effet, j’ai été étonné de voir qu’une grande majorité de ceux-ci comprenaient les difficultés que cela signifiait être « en dedans ». En d’autres termes, ils faisaient preuve d’une connaissance de leurs propres émotions beaucoup plus élevé que ce qu’on peut observer dans la vie civile. Comme l’a dit si bien un des détenus : « la prison est une thérapie [en soit] »
Christophe
CFF-6099 - Lundi 24 février 2020
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«Avant mon arrivée au milieu carcéral j’avais certains préjugés sur les personnes qui vivent dans ce milieu. En tant que femme, je m’attendais à ce que je me fasse courir après, poser des questions trop intimes et que je me fasse donner certains regards. J’étais très nerveuse en arrivant là-bas. Mon but personnel de cette expérience était d’abord d’en apprendre d’avantage sur le milieu carcéral dont, connaitre l’avis les détenus sur le sujet du pensionnaire, de me défaire de mes préjugés liées à la démonstration cinématographique, et d’être à l’aise avec eux. À la sortie de la prison j’étais encore tense, mais je me suis rapidement rendu compte qu’il n’y avait rien à craindre. J’étais capable d’être à l’aise avec eux, puisque dès mon entrée dans la prison, les détenus se sont montrés très respectueux et intéressés sur notre visite et bénévolat qu’on était venus faire.»
Ariane
CFF-6099 - Lundi 24 février 2020
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«J’ai honnêtement été impressionné par les détenus et leur humanité, le travail qu’ils ont fait à l’intérieur des murs sur eux mêmes ainsi que l’accueil qu’ils nous ont réservé. Je n’avais pas nécessairement de préjugés face à eu sauf je ne m’attendais vraiment pas à une expérience de la sorte. Je me rend compte que ce sont des hommes qui ont fait des erreurs mais je crois qu’ils sont récupérables et que la réinsertion pourrait fonctionner dans plusieurs cas.»
Anthony
Pénitencier Archambault - Samedi 9 novembre 2019
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« Avant d’aller au Pénitencier Archambault, j’avais plusieurs questionnements à l’égard du système carcéral québécois. J’avais certains préjugés envers les personnes détenues tels que l’absence d’introspection, de remords et de motivation de leur part. Étant quelqu’un de très droite dans la vie, cette journée m’a agréablement surprise puisqu’elle m’a permis de découvrir le droit criminel, le système de justice et la défense sous un nouvel angle. Par ailleurs, cette journée a été une thérapie pour moi. Il est rare qu’on prend le temps d’avoir des réflexions profondes sur des sujets importants tels que la réussite, le pardon, le contrôle de soi, etc. Les thèmes choisis étaient tous très pertinents et des deux côtés, l’humanité est ce qui en ressortait davantage. En effet, les personnes détenues sont des humains comme tous, mais parfois, on tend à l’oublier et les préjugés forgés par la société embarquent facilement. Ils se sont ouverts à nous, en toute honnêteté, quant au chemin qu’ils ont fait depuis leur incarcération. Ils ont été généreux de leur temps, respectueux, ouverts, et très confortables à l’idée de discuter de leur introspection. Cette expérience est utile dans ma formation universitaire dans le sens où elle m’a ouvert les yeux vers un champ de pratique tout autant louable que les autres, soit la défense en droit criminel. Suite aux discussions entretenues avec les personnes détenues, j’ai réalisé que le système carcéral nécessite plusieurs changements tels que dans les ressources allouées afin de permettre une réhabilitation plus adaptée à la société extérieure. J’ai aussi réalisé, que chaque individu possède des droits et que malgré les actes commis, ils sont des humains qui doivent avoir la chance d’être traité ainsi. Finalement, je suis sortie de cette journée plus légère et davantage ouverte au monde de la défense. Merci à toutes les personnes ressources qui nous ont permis avoir de vivre cette expérience enrichissante, j’en suis très reconnaissante. Je crois que pour la majorité, nous en sommes ressorties grandit et les discussions échangées ont causées plusieurs réflexions postérieurement positives à l’égard des personnes détenus. »
Sarah
Pénitencier Archambault - Samedi 9 novembre 2019
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« Je garde un souvenir mémorable de ma visite au pénitencier. Pour être honnête, je ne savais pas réellement à quoi m’attendre de cette journée et j’ai été plus qu’agréablement surprise. Les discussions que nous avons eues ont été enrichissantes autant sur le plan personnel qu’au plan professionnel. J’ai pris connaissance de l’impact qu’ont nos préjugés sur le milieu carcéral et de la nécessité d’une meilleure information auprès des citoyens. Leur ouverture d’esprit m’a permis, en tant que future juriste, d’avoir de meilleures connaissances sur un milieu parfois oublié et de réaliser l’importance des programmes de soutien aux détenus. Je me sens privilégiée d’avoir eu l’occasion de rencontrer ces personnes. J’ai pris conscience durant cette activité que nous avons tous et chacun des parcours de vie différents et rencontrons tous des embûches sur notre parcours, certaines plus importantes que d’autres. Il est primordial de regarder chaque personne dans son ensemble. »
Marie-Noël
Péniencier Archambault - Samedi 9 novembre 2019
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« Avant ma visite au pénitencier, je n’avais pas réellement de préjugés envers les détenus mais je pensais que plusieurs allaient tenter de justifier ce qu’ils avaient fait ou que la communication avec les étudiants allaient être difficile. J’ai vraiment été surprise par la générosité des propos des détenus, le travail qu’ils avaient fait sur eux-mêmes ainsi que de la facilité des échanges. Les discussions furent vraiment enrichissantes. Cette rencontre m’a aussi permis de constater, autour des thèmes abordés, que nous n’étions pas si différents que ce que j’aurais pu penser. Cette visite au pénitencier Archambault est bénéfique pour moi dans le cadre de mes études car je m’intéresse particulièrement au droit pénal et cela m’a donné l’occasion de rencontrer des individus qui ont traversé toutes les étapes du système judiciaire. L’échange avec eux, notamment quant au processus juridique et à ce qu’ils attendaient des futurs avocats, m’a bien aiguillé par rapport à des aspects importants de ma future carrière. »
Marie-Christine
Pénitencier Archambault - Samedi 9 novembre 2019
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« Avant cette expérience, je n’appréhendais pas particulièrement ma rencontre avec les détenus. Je savais que tout allait être sécurisé et que ça n’allait pas craindre pour moi. Je me demandais, par contre, comment cela allait se dérouler, comment les échanges allaient s’effectuer. J’avais très peur qu’il y ait des malaises à certains moments dus peut-être à un décalage de perceptions entre les détenus, et nous, étudiants. La réalité a été toute autre. J’ai été très surprise de voir avec quel entrain les détenus avaient a partagé leur vision des concepts dont nous avons débattu (comme la réussite par exemple). J’ai senti que, par moments, certains avaient réellement besoin qu’on les écoute, quitte parfois à bien s’éloigner de la question posée de base. Il est vrai que je ne m’attendais pas à ce que les détenus se posent autant de questions sur eux-mêmes et sur leurs actes. L’un d’eux m’a particulièrement marquée et c’est à ce moment-là de la rencontre où j’ai réellement senti quelque chose basculer dans ma vision que je portais au départ sur les détenus. Ce détenu en question se posait de réelles questions sur sa propre culpabilité qu’il ressentait et disait que cela l’empêchait d’avancer. Il nous a alors demander de façon très intéressée ce qu’il pouvait faire pour la faire disparaitre et à ce moment il a écouté nos réponses. On voyait qu’il en prenait sincèrement note et que cela l’a aidé à avancer dans sa réflexion. C’est ce que j’ai trouvé extrêmement beau dans cet échange avec eux, je pense qu’on leur a autant apporté que ce qu’ils nous ont apporté. Cette expérience est utile pour ma formation universitaire puisque dans notre milieu professionnel, nous allons surement être en contact avec des personnes détenues, ou peut-être, de potentiels futurs détenus. Je pense qu’il est très important de se rendre compte que ces personnes sont comme nous toutes. Oui elles ont peut-être commis des choses difficiles et pas forcément excusables mais elles restent des personnes humaines qui ont des émotions et qui réfléchissent sincèrement sur elles-mêmes. »
Ludivine
Pénitencier Archambault - Samedi 9 novembre 2019
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« L’expérience au pénitencier Archambault a été très enrichissante puisque les activités pratiques à la Faculté de droit sont assez rares. La visite m’a permis de mieux comprendre la réalité du milieu carcéral et de comprendre les défis au quotidien pour les détenus après la détermination de leur peine, ainsi que de voir les enjeux au niveau de la réinsertion sociale et du manque de ressources. Si je me dirige en droit pénal, ça serait probablement aux poursuites, alors mon intérêt était plutôt de mieux connaître le milieu des deux côtés, sans pour autant chercher à savoir si c’est un domaine qui me conviendrait dans ma future carrière. Les interactions avec les détenus furent cordiales et empreintes de respect, mais je ne m’attendais pas vraiment à autre chose. Je n’avais pas vraiment de préjugé, mais les détenus eux-mêmes confirment certains préjugés qu’on peut avoir par rapport aux détenus dans les établissements à sécurité moyenne et maximale. Les problèmes « moraux. auxquels les détenus font face (la volonté d’obtenir le pardon, la solitude, etc.) sont ceux auxquels je m’attendais. Je ne peux donc pas dire que j’ai retenu de leçon de vie particulière de cette expérience. Je referais tout de même l’expérience et je vous remercie pour l’organisation et l’animation de cette journée. »
Clarence