CFF - 26 mars 2018
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« J’ai appris que les prisonniers sont capables de se remettre en question au fil du temps. Les préjugés que tous les détenus sont des méchants absolus se sont estompés. Je veux conserver la mémoire que chaque détenu est humain et qu’il est normal de faire des erreurs. »
Michaël
CFF - 26 mars 2018
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« Durant l’activité, le discours que certains détenus ont eu m’a surpris. En cinq minutes, les discours étaient matures, sérieux et très profonds. J’ai adoré l’expérience, j’en ai appris davantage sur le milieu carcéral. Plusieurs de mes préjugés se sont estompés grâce aux conversations que nous avons eues. »
Valérie
CFF - 26 mars 2018
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« Le mode de vie des détenus comme le fait qu’ils ont de l’argent de poche à chaque semaine et qu’ils peuvent cuisiner eux-mêmes. Il y a plusieurs préjugés qui se sont estompés en parlant avec les détenus. Ce sont des hommes qui ont énormément progressés depuis le temps qu’ils sont là. Pour la plupart, ce ne sont plus du tout les mêmes personnes. Parfois ce n’est qu’une simple erreur qui les a menés là. De voir plus loin que la première image, de prendre le temps de parler, de connaître avant de juger. »
Catherine
CFF - 26 mars 2018
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« Les personnes incarcérées en sécurité médium avancent à grands pas vers une meilleure responsabilité et une plus grande confiance en eux. Ces gens-là ont fait beaucoup plus de chemin pour améliorer leur sort et ils se concentrent énormément sur eux-mêmes à être plus mature. En sécurité médium, c’est beaucoup mélangé, il y a des gens qui ont simplement été malchanceux et d’autres qui en ont pour encore longtemps. Ces personnes veulent grandement devenir meilleure et ils ont beaucoup appris sur eux-mêmes, Ils ont beaucoup de regrets et s’excusent énormément au nom de leur victime. »
Marianne
CFF - 26 mars 2018
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« J’ai découvert des gens profonds et capables de beaucoup. Leurs témoignages étaient touchants. J’ai aimé leur ouverture et ainsi que leurs propos en lien avec le thème du pardon. Ils ont su travailler sur eux-mêmes et reconnaître leur avancement. Merci au Phare de Longueuil pour cette expérience. »
Maria
CFF- 600 - 28 février 2018
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« J’ai appris à ne pas porter de préjugés envers l’inconnu, à me forger ma propre opinion avec les expériences que j’ai vécues. J’ai appris à être ouverte d’esprit envers autrui mais aussi envers moi-même. Je pensais que les prisonniers étaient tous des gars « rough » avec des tatouages et des airs qui font peur, mais au contraire, j’ai rencontré des gens attentionnés, ouverts, sensibles et respectueux. Cette heure m’a montré que je dois être ouverte à la différence pour favoriser la réinsertion de ces personnes dans la société. Je veux aussi informer les gens de mon expérience pour les sensibiliser à cette cause. Je souhaite revivre ce genre d’expérience enrichissante avec ce type de clientèle. J’ai appris qu’il n’est pas toujours facile de se montrer comme on est vraiment mais une fois qu’on l’assume, on se sent libre et bien. »
Florence
CFF- 600 - 28 février 2018
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« Tout était nouveau pour moi, je n’avais aucune idée que les détenus vivaient aussi librement, qu’ils avaient des activités, un gymnase, télévision, etc. J’avoue que je pensais que les détenus devaient porter des tenues oranges…Je n’avais pas vraiment de préjugés, mais cette rencontre n’a fait que confirmer ce que je pensais. Du monde vrai qui ont cheminé et qui veulent être le meilleur d’eux-mêmes. Je vais conserver de cette expérience l’ouverture dont ils ont su faire preuve. C’est vraiment inspirant de rencontrer ces hommes pour partager avec nous. J’espère qu’on peut leur apporter autant qu’ils nous apportent et qu’ils ne se laisseront pas arrêter par des jugements du monde extérieur. »
Catherine
CFF- 600 - 28 février 2018
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« J’ai beaucoup aimé l’expérience. J’ai aimé entendre les témoignages des détenus, de voir comment ils se sentaient et de réaliser qu’ils avaient fait probablement beaucoup de chemin. Également de voir les différentes réflexions face aux masques étaient intéressantes car nous pouvions voir que c’était sincère. Je n’avais pas vraiment de préjugés au départ mais ça reste que ça m’a permis de voir à quel point ce que nous entendons dans les médias n’est pas réellement la réalité. C’est un milieu ( le milieu carcéral ) qu’on n’entend pas beaucoup parler positivement et j’ai aimé voir è quel point les gens qui étaient là sont des personnes positives et qui ont fait du chemin malgré l’image diffusée dans la société. Bref, je veux conserver de cette expérience l’optimisme, l’ouverture qu’ils ont mais également leurs réflexions face aux masques en lien avec leur vie. Merci beaucoup de nous avoir accueillies et de vous être ouverts à nous. »
Andréane
CFF- 600 - 28 février 2018
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« Les personnes incarcérées dans les centres pénitenciers à sécurité minimum possèdent une certaine liberté car elles sont soient en situation de réinsertion sociale ou de réhabilitation. Les prisonniers ne sont pas autant mal traités qu’on le croit. La plupart des gens qui étaient là-bas ont des métiers et des objectifs de vie après leur sortie de prison. Les connaissances que j’ai faites aujourd’hui sont inspirantes car ce sont des hommes qui se sont ouvert à nous tout au long et ils nous partageaient leur opinion, leur regret et leur expérience. J’ai eu le sentiment de m’avoir énormément rapproché de personnes qui m’étaient complètement inconnues au départ et je leur souhaite le meilleur. »
Marianne
Prison Leclerc - 13 février 2018
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« J’ai beaucoup appris sur la situation des femmes en prison. De voir que des personnes doivent passer 18 heures par jour enfermées dans une cellule m’a beaucoup fait réfléchir sur la valeur du temps que l’on a. De plus, cela m’a fait l’effet d’une gifle de constater que maintenant des actions peuvent nous amener dans la même situation que ces femmes. L’une d’elles est une fille qui était avec moi au secondaire et de constater qu’elle est rendue en cellule pour encore sept mois en sécurité maximale. J’ai été très content de rencontrer Karine, Fannie et Johanne et j’ai appris beaucoup sur les personnes qu’elles sont et celles qu’elles vont devenir suite à leur incarcération. Je me demande si je ne vais pas y retourner pour mon propre plaisir. »
Guillaume