Pénitencier Archambault - 11 novembre 2017
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Yannick
Pénitencier Archambault - 11 novembre 2017
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Samuel
Pénitencier Archambault - 11 novembre 2017
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Mariana
Pénitencier Archambault - 11 novembre 2017
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Élina
Pénitencier Archambault - 11 novembre 2017
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Aurélie
Pénitencier Archambault - 11 novembre 2017
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Maude
Pénitencier Archambault - 11 novembre 2017
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L’activité était vraiment précieuse, notamment pour une jeune étudiante comme moi qui souhaite éventuellement pouvoir faire carrière dans le domaine de la défense criminel. Malgré les différences qui séparent les étudiants et les résidents, je crois qu’en soulignant nos similarités, les futurs juristes peuvent réussir à êtres de meilleurs porte-paroles pour ces individus qui n’ont parfois plus la chance de se faire entendre, et surtout, écouter. C’est une chose d’apprendre la liste des infractions dans un cours de droit pénal, mais c’en est une autre de pourvoir échanger avec quelqu’un qui, pour une raison ou une autre, a été amenée à enfreindre la loi. C’était incroyable de voir le degré d’intérêt que les résidents avaient envers nous et nous vies, un sentiment qui était évidemment réciproque. Outre que l’importance que cette activité a eue sur ma vision du traitement des prisonniers, du système de justice en général et des conditions de vie en prison, je crois que c’était également pertinent à un niveau plus personnel. En tant qu’enseignante de yoga, j’ai adoré entendre les résidents discuter de méditation, d’évolution et parcours spirituel, ainsi que de leurs efforts à développement certaines caractéristiques comme de la patience. J’étais surprise de la connexion que j’ai ressentis envers certains résidents, surement en raison de leur transparence, honnêteté, respect et connaissance de soi. Bref, l’activité m’a non seulement permis d’humaniser l’image que j’avais des détenus, mais également de me donner un peu d’espoir dans ma propre vie. Je me sens motivé de continuer d’étudier fort à l’école pour pouvoir un jour travailler à coté de d’autres individus qui se sentirons peut-être stigmatisés par les choix qu’ils ont faits. Je suis certaine que je serai mieux équipée, suite à ma visite, pour la journée où je deviendrai une avocate. Je me sens privilégiée d’avoir pu vivre une expérience comme celle que vous nous avez offerte samedi passé, et je vous remercie encore pour votre implication au sein du Phare de Longueuil. Respectueusement
Carmen
Léclerc - 7 novembre
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« J’ai découvert à quel point les femmes que j’ai rencontrées avaient vécu ou vivaient des situations très difficiles. J’ai remarqué la grande sensibilité et la vulnérabilité de ces femmes qui ont, dan plusieurs des cas, été capables de s’ouvrir à nous et nous livrer des témoignages. J’ai aussi appris qu’il est essentiel de leur fournir des ressources pour éviter qu’elles retombent dans leur style de vie, elles en ont grandement besoin. Je conserve de cette expérience qu’il est important de les écouter et de les aider. »
Arianne
Léclerc - 7 novembre
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« J’ai découvert que les femmes avaient énormément de vécu et qu’elles étaient beaucoup plus vulnérables que je le croyais. Elles s’ouvraient difficilement, mais celles qui le faisaient étaient touchantes et s’enfonçaient dans des détails de leur vie personnelle. J’ai trouvé étonnant que certaines nous fassent confiance aussi rapidement tandis que d’autres riaient des confidences des autres et n’étaient pas sérieuses. Celles-ci n’ont pas fait le même travail sur elles-mêmes et cela est triste à voir puisqu’on espère vraiment qu’elles réussiront à reprendre le cap sur leur vie comme les détenues les plus intéressées. Merci pour cette belle activité. »
Bianca
Léclerc - 7 novembre
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« J’ai vraiment apprécié cette expérience qui toutefois a été bien différente du milieu carcéral masculin. Lors de l’arrivée, il y avait des femmes qui n’avaient pas envie de participer et la plus grande majorité parlaient entre elles. Dans notre groupe, il était difficile de communiquer puisqu’elles se parlaient entre elles en Inuit. Ce qui m’a frappé, c’est que l’écoute n’était pas vraiment présente lorsque les femmes voulaient parler à l’avant. Cà parlait et cà riait en même temps et se moquait. Toutefois, j’ai pu voir la sensibilité car j’ai pu parler avec une femme qui parlait de sa fille et de tous les moments passés avec elle, ce qui était vraiment touchant. Je crois que les femmes ont un moins grand taux d’écoute puisqu’elles ne restent pas longtemps en prison. Néanmoins, si c’était à refaire, je le referais de nouveau avec plaisir. Toutefois j’ai préféré la rencontre avec les hommes, même si les femmes, c’était une belle expérience. »
Alex