Léclerc - 7 novembre
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« J’ai trouvé qu’il y avait beaucoup de diversité chez les femmes. J’ai pu voir toutes sortes de personnes. Je n’avais pas beaucoup de préjugés, mais je ne m’attendais pas à ce qu’elles soient expressives et elles l’étaient, avoir leur attention n’était pas toujours facile. J’aimerais conserver l’image de cet endroit, de grandes clôtures et de barreaux pour me souvenir que je suis chanceuse d’avoir la vie que j’ai et que je vais continuer à tout faire pour la garder. »
Ariane
Pavillon l'Essence Ciel - 30 octobre 2017
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« Que tout le monde porte des masques au moins une fois dans sa vie, que les masques sont parfois nécessaires afin de passer à travers des situations et qu’ils nous font grandir. Par exemple, au début du cégep, j’ai porté les masque de la fille gênée quand je l’étais et aujourd’hui je ne suis plus gênée. Les masques peuvent être bénéfiques comme ils peuvent être négatifs. Il faut être en mesure de trouver le masque qui reflète le mieux notre personnalité, »
Gabrielle
Pavillon l'Essence Ciel - 30 octobre 2017
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« Partager avec les gars m’ fait du bien. J’ai appris qu’il y a plusieurs masques qu’on peut porter et qui peuvent nous aider, comme nous nuire. Les exemples qu’ont donnés les gars m’ont permis de faire des liens avec ma propre vie.
Justine
Pavillon l'Essence Ciel - 30 octobre 2017
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« Tout le monde porte un masque et ces personnes nous ont fait part de leurs multiples visages. C’est intéressant, on apprend à se connaître davantage, à percevoir nos défauts et nos qualités. »
Sabrina
Pavillon l'Essence Ciel - 30 octobre 2017
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« Comme le dit la thématique, nous portons tous des masques à un moment de notre vie. J’ai appris que j’en avais plus que je le croyais et c’est surprenant. »
Kim
Pavillon l'Essence Ciel - 30 octobre 2017
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«Encore ce soir, j’ai grandi et évolué. Si ce n’était pas de ce type de soirée, je ne me poserais probablement pas ce type de question et je ne prendrais pas nécessairement le temps de réfléchir sur qui je suis. Je crois que nous n ‘avons pas besoin d’être toxicomane pour se pencher sur ce qui forge notre personnalité et le personne que nous sommes face aux autres, mais aussi envers nous-mêmes. C’est un changement que j’entame et que je souhaite poursuivre.
Sandrine
Pavillon l'Essence Ciel - 16 octobre 2017
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« Depuis la dernière fois, j’ai remarqué que j’étais moins réticente à parler que la dernière fois. Depuis, de voir des hommes avancer et ne pas abandonner m’a vraiment fait du bien. Je trouve cela super de les voir continuer et persévérer pour s’en sortir. Pour ma part, je n’avais pas de préjugés avant de les rencontrer mais peut-être un petit stress qui est disparu pas longtemps après mon arrivée. J’ai trouvé que c’était vraiment une belle expérience et je la conseille à tous. »
Valérie
Pavillon l'Essence Ciel - 16 octobre 2017
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« Depuis la première rencontre, je n’ai pas appris beaucoup de nouvelles choses par rapport à ce genre de situation. Par contre, je continue avec l’idée que les gars rencontrés au Pavillon l’Essence Ciel sont tout à fait normaux et que sans savoir ce qu’ils vivent, ils seraient impossibles à différencier de toute autre personne sans ce genre de problème. Je conserve beaucoup de positif de cette expérience et je crois que ce genre de place est parfaitement adapté pour aider au développement des gens qui y sont présents. »
Simon
Pavillon l'Essence Ciel - 16 octobre 2017
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« Entre les deux activités, je n’avais pas vraiment de préjugés envers quelqu’un étant toxicomane, mais l’activité m’a permis de réaliser qu’avec la bonne attitude, il est possible pour n’importe qui de s’en sortir. Chacun des hommes en centre ne pourrait pas être identifié comme toxicomane. Ce sont des hommes normaux ayant juste eu plus de « bad luck » dans la vie, pas des « fuckés » comme le laisserait penser des stéréotypes. »
aNONYME
Pavillon l'Essence Ciel - 16 octobre 2017
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« Je ne savais pas à quel point les gens nous ressemblaient. Je n’avais pas réalisé que leur point de vue sur certaines situations convergeait avec mon point de vue sur le sujet. Beaucoup de préjugés se sont estompés, avoir vécu de mauvaises expériences, j’aurais pu moi aussi me retrouver à leur place. J’ai compris qu’ils utilisaient la drogue comme porte de sortie. Finalement, je veux conserver le principe d’ouverture que j’ai acquis lors de cette expérience.
Claudie