Témoignages

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« Les participants peuvent parfois sembler gênés ou distants. Mais ils apprécient la présence des bénévoles du Phare de Longueuil à leur foyer. Ils aiment participer à l’activité et montrer leur création. »

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« J’ai aimé mon expérience. Les personnes semblaient contente de partager avec nous leurs œuvres et aussi simplement discuter. J’ai l’impression qu’on leur a fait passer une belle soirée et j’ai aimé échanger avec eux. »

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« C’est intéressant d’en apprendre sur les histoires différentes des gens ici. Passer du temps avec eux et selon moi, ça fait autant de bien pour eux que pour nous. C’est une expérience à vivre. »

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«Mon opinion a beaucoup changé durant la rencontre, car je constate maintenant que la ligne est mince entre le fait d’être libre et le fait de se retrouver en prison. Il n’y a personne qui est à l’abri. Une simple erreur pourrait changer la trajectoire de vie de la personne. Finalement, ce n’est pas l’ensemble des prisonniers qui ont des mauvaises intentions,»

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«Tout d’abord, avec tout ce qu’on entend sur les médias, je pense vraiment que ce qui est présenté, par rapport à ces gens, est tout à fait faux. Aujourd’hui, en cette belle soirée, j’ai eu la chance de voir des gens extraordinaires qui ont un but particulier dans la vie. Nous sommes tous égaux et ces personnes ne devraient pas se sentir d’être quelqu’un d’inférieur lorsqu’il s’agit d’une rencontre avec nous, les personnes de l’extérieur. Selon moi, cette activité m’a fait changer les points de vue que j’avais sur ce genre de personne. . Ils sont très chaleureux. Ils ont un grand cœur et savent exactement qu’ils ont commis comme erreur. Ils nous donnent des conseils que EUX n’ont pas eu avant de rentrer à l’intérieur des murs. Ce sont des gens qui ont autant de passion que nous,»

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«Je pensais que les détenus, c’étaient juste des mauvaises personnes, mais je me suis rendu compte, que cela peut arriver à tous dans la vie. Nos décisions définissent notre future. Je me suis rendu compte que certains des détenus étaient avant des gens éduqués.»

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«La rencontre de ce soir m’a vraiment apporté une très belle réflexion. Suite à cette rencontre, j’ai une autre perception et un autre point de vue sur le milieu carcéral et les gens qui en font parti. J’ai pu percevoir que chaque personne a un rêve et que chacune d’entre elles a la volonté de réaliser ce rêve, malgré le fait qu’elles soient des personnes incarcérées. Ils ont des rêves comme vous et moi et une très grande majorité d’entre eux ont la volonté de se prendre en main. Ce soir, j’ai vraiment senti que j’ai connecté avec plusieurs personnes de la rencontre. Cela m’a également permis de briser certains stéréotypes que j’avais à leur égard. J’ai vraiment aimé mon expérience et j’aimerais pouvoir m’impliquer davantage.»

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«J’ai pu voir la perception que les hommes ont d’eux-mêmes ainsi que les perceptions qu’ils ont face à une nouvelle vie qui les attend. Ils ne sont pas comme ceux dont la société pose l’étiquette. Ils sont des hommes avec des rêves et des volontés auxquelles ils tentent de s’accrocher. Ils sont conscients de l’aide qui leur est offerte et s’en serve pour devenir meilleur, de jour en jour.»

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«Aujourd’hui, lors de la rencontre en milieu carcéral, j’ai remarqué que plusieurs détenus savaient que pour atteindre leur rêve qu’il s’était fixé, il fallait poser des actions concrètes pour réussir à s’approcher de son objectif. Je crois que cela démontre que certains d’entre eux ont compris que pour réussir un jour à sortir de prison, et à ne pas y retourner, il fallait poser des actions positives pour vraiment commettre un changement positif dans leur vie. J’aimerais retourner en milieu carcéral par intérêt personnel dans le futur s.v.p..»

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«Il y a beaucoup de stéréotypes face à ces individus. Étant donné leur situation et leur passée, nous tentons, automatiquement, de penser que ces personnes méritent d’être là où elles sont mais la ligne est mince entre eux et nous. Ces gens méritent d’être vu, écouté et respecté. Il est important de leur montrer une ouverture d’esprit car nous n’avons aucune idée de ce qu’ils ont vécu.»